8ème CONFERENCE ET ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE DE LA WAAPAC (Association des Commissions de Finances de l’Afrique de l’Ouest) : CLEAR FA a facilité les débats

8ème CONFERENCE ET ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE DE LA WAAPAC (Association des Commissions de Finances de l’Afrique de l’Ouest) : CLEAR FA a facilité les débats

CLEAR FA a été honoré d’apporter son appui à l’organisation de la 8è conférence de l’Association parlementaire des Commissions des finances de la CEDEAO sur le thème “rôle des parlements sur les plans de riposte et de relance post COVID”. Y ont participé les Présidents et membres des commissions des finances du Ghana, Liberia, Sierra Leone, Gambie, Ouganda, Kenya, Bénin, Niger, Mali, Côte d’Ivoire, Togo.

Après cinq années de léthargie dues à des difficultés diverses, l’Association des commissions des finances des parlements des pays de l’Afrique de l’Ouest (WAAPAC- West Africa Association of Public Accounts Committees en anglais) a pu tenir, du 23 au 27 mai 2022 à Lomé, au Togo, sa 8ème conférence et Assemblée Générale (AG) annuelle.  .

Le Dr. Edoé Djimitri Agbodjan, Coordonnateur du CLEAR FA, a facilité le Conférence – débat sur le thème « Les effets, défis et opportunités liées à la crise de la covid-19 » et animé l’atelier de sensibilisation 1 sur le thème : L’évaluation des plans de riposte et de relance : enjeux, acteurs et méthodes.

CLEAR FA a également eu l’honneur non seulement de faciliter les ateliers de sensibilisation 1 (thème : ) et 2 (thème ) respectivement animés par deux de ses experts :  Dr Dr. Edoé Djimitri Agbodjan et M. Abdoulaye Gounou, mais également de modérer les activités suivantes :

  • l’exposé des délégations sur le thème : Débat d’orientation budgétaire (DOB) et vote parlementaire en période de crise ;
  • le Panel de discussion sur le thème : La mobilisation des ressources : dynamique et enjeux, animé par M. Mawussi Djossou Semodji, Président de la Commission des finances et du développement économique de l’Assemblée nationale du Togo, par M. Bambara Amina Billa, Conseiller résident en gestion des finances publiques, au Fonds monétaire international (FMI, Togo) et par Pr.  Akoete Ega Agbodji de l’ Université de Lomé (Togo).

Au cours de travaux de la conférence, les députés ouest-africains ont débattu des stratégies de mobilisation des ressources afin de permettre aux parlementaires d’être mieux outillés pour apprécier la dynamique des ressources de leurs Etats respectifs face à l’effet des crises actuelles qui sont la covid-19 et le conflit russo-ukrainien sur les ratios d’équilibre budgétaire, la montée des dépenses publiques et l’émergence de nouveaux enjeux en matière de financement international. De ce fait les pays doivent de plus en plus faire preuve d’ingénierie pour mobiliser les ressources nécessaires au financement de l’action de l’Etat.

Les parlementaires ouest africains membres du WAAPAC se sont aussi intéressés à leur responsabilité dans ce défi. De même, on sait que les crises actuelles ont un corollaire inflationniste qui frappe de plein fouet les populations. Les gouvernements des pays ouest-africains essaient de prendre plusieurs mesures, soit de subventions ou d’exonérations diverses pour rassurer les investisseurs face à l’incertitude et maintenir les prix à un niveau acceptable pour les consommateurs.

A noter l’élection par les délégués de l’Honorable député du Niger, Issaka Assoumane,  à la présidence de la WAAPAC, pour un mandat de deux (2) ans. 

L’Association des commissions des finances des parlements des pays de l’Afrique de l’Ouest (WAAPAC) a été créée à Accra au Ghana le 26 janvier 2009 où se trouve son siège. Elle compte actuellement 12 parlements membres à savoir, le Benin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Gambie, Le Ghana, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. L’Association vise à créer un réseau des commissions de Finances en vue de faciliter le partage d’expériences, l’appropriation des bonnes pratiques, d’harmoniser et de normaliser le travail parlementaire dans le domaine des finances publiques et pour participer de ce fait, à la promotion de la bonne gouvernance.