
CLEAR FA a organisé deux webinaires dans le cadre de la semaine d’évaluation gLOCALe 2022
Clear FA a participé à la semaine d’évaluation gLOCALe 2022 en organisant deux webinaires:
-Etat des lieux et enjeux du S&E dans 7 pays francophones d’Afrique : Congo Brazzaville, Guinée Conakry, Mali, Maroc, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Tchad, tenu le 1er juin 2022.
– Évaluer l’impact différemment : Une expérience d’évaluation rapide du projet d’appui à la sécurité alimentaire en Guinée-Bissau (PASA), tenu le 2 juin 2022
I. État des lieux et enjeux du S&E dans 7 pays francophones d’Afrique : Congo Brazzaville, Guinée Conakry, Mali, Maroc, République Centrafricaine, République Démocratique Du Congo, Tchad

Les discussions ont tourné autour de trois principaux sujets à savoir :
• l’état des lieux du S&E dans 7 pays d’Afrique francophone à travers 8 dimensions : Etat de développement du Système national de Suivi-EPP, Niveau d’institutionnalisation du Suivi-EPP, Dispositifs de production des résultats de S-EPP et coordination, Cadre opérationnel parlementaire pour le Suivi-EPP, Principaux acteurs dans le Suivi-EPP, Utilisation des données évaluatives des politiques publiques, Niveau d’engagement / implication des OSC et BDF, Professionnalisation du Suivi-EPP ;
• les similitudes et divergences dans le processus d’institutionnalisation de l’évaluation dans ces pays ;
• les principaux enjeux qui freinent la pratique d’évaluation en Afrique francophone.
Au termes des échanges, il est ressorti le constat qu’il y a manque de coordination dans les processus, et cela explique le manque d’efficacité. Par conséquent, il a été recommandé que les rôles et les responsabilités soient bien situées dans le processus mais également de s’inspirer des autres modèles pour construire des systèmes solides.
Le webinaire a enregistré 138 participants, don 32 femmes.
II. Évaluer l’impact différemment : Une expérience d’évaluation rapide du projet d’appui à la sécurité alimentaire en Guinée-Bissau (PASA)

Le panel a tourné autour de trois principaux sujets notamment :
– le défi des approches économétriques d’évaluation d’impact et l’alternative des évaluations d’impact rapide participative ;
– l’expérience d’évaluation rapide participative du projet d’appui à la sécurité alimentaire en Guinée Bissau ;
– les forces et faiblesses de l’approche d’évaluation d’impact rapide participative.
Il est ressorti essentiellement de ce panel que :
– les approches économétriques permettent de quantifier les effets attribuables à un programme. Cependant, elles ne permettent pas d’expliquer les mécanismes sous-jacents et les facteurs socio-culturels qui ont permis l’émergence de ces résultats ;
– les méthodes qualitatives permettent de mesurer les contributions d’un projet aux effets constatés ;
– Il est important d’associer les approches quantitatives et qualitatives (mixte) afin d’aboutir à de meilleures évaluations d’impact.
213 personnes ont suivi le panel, parmi qui on compte 45 femmes